Situation de sous-effectif, bas salaires, sous-traitance… Une vingtaine de femmes de chambre et une vingtaine d’autres manifestants se sont rassemblés ce mardi dans l’hôtel Ibis des Batignolles, le deuxième plus grand en France pour la chaîne.
Dans l’établissement, elles sont payées à la chambre. Une vingtaine de femmes de chambre, accompagnées par une vingtaine d’autres manifestants, ont protesté dans l’enceinte de l’hôtel Ibis des Batignolles, situé porte de Clichy dans le 17e arrondissement de Paris.
Avec une grève menée depuis le mercredi 17 juillet, le rassemblement de ce mardi a été lancé dès midi à l’appel de la CGT. Dans l’hôtel, qui appartient au groupe Accor, tout le personnel de nettoyage travaille via un prestataire : la société STN TEFID.
Trois chambres et demie à nettoyer à l’heure, voire plus
Les travailleuses demandent la fin de cette relation de sous-traitance, pour être payées justement. Elles expliquent devoir jusqu’ici nettoyer trois chambres et demie à l’heure, voire plus. Le tout sans bénéficier des heures supplémentaires effectuées.L’hôtel Ibis des Batignolles, dans le quartier du nouveau palais de justice, propose 704 chambres. 30 à 40 femmes de chambre travaillent dans l’établissement.
A noter que l’année dernière, le personnel de l’Holiday Inn de Clichy – qui présentait une situation équivalente – a obtenu la fin de la prestation de service après 111 jours de grève. Une victoire, après tout de même trois mois sans salaire.